Si on transforme ce cercle en carré, la salle prend un tout autre caractère bien qu’étant de même dimension. Il se crée ici une plus grande orientation dans l’espace et un lien avec le monde terrestre. On éprouve souvent cette forme comme donnant une plus grande impression « d’éveil », sollicitant davantage la sphère de la pensée (Figure 5a), tandis que le cercle est plutôt ressenti comme lié à la sphère du sentiment. (Figure 5b).
L’espace limité en hauteur fait vivre d’autres différences. Ainsi un toit de forme triangulaire, en cône ou en bâtière, est souvent décrit comme enveloppant. Un toit plat donne plutôt une impression d’écrasement ; des personnes participant à des ateliers exprimaient ici le sentiment d’être coupées de leur propre imaginaire (Figures 5c et 5d). Il était surprenant d’observer, au cours de ce travail, comment ces différents sentiments étaient provoqués par de tout petits changements dans la forme de l’espace.