Sommaire
- Architecture, harmonie et environnement
- Sonia MALEMANT, architecte
- Approche de la geomantie
- Carole HELFER et Jean-Paul DILLENSEGER, architectes
- Projet d’architecte : J-L Thomas
Edito
L’architecture et les couleurs influencent notre façon de vivre au quotidien, presque tout le monde en est conscient actuellement. Les travaux en psychologie environnementale réalisés outre-Atlantique le démontrent peu à peu.
Ce que l’on sait moins, c’est que l’architecte exprime inconsciemment son propre schéma intérieur dans ces réalisations, il conditionne alors ce que vivront ses clients.
La méthodologie Feng-Shui le démontre très souvent, d’où l’importance d’un cheminement personnel, de prendre de la distance vis-à-vis de son projet et de se mettre vraiment dans la peau du ou des demandeurs. Une telle démarche méditative est celle d’un humain éveillé, elle guide le crayon vers des tracés naturellement harmonieux, vers une implantation judicieuse et donc au final, le bâtiment émanera de belles vibrations, il fera bon y vivre…
Hélas, la réalité du métier fait que cet état d’inspiration ne peut souvent pas se maintenir durant le long processus du projet à la construction.
Il serait donc préférable de s’inspirer d’autres schémas de projet architectural.
En Asie, par exemple, les maîtres Feng-Shui parcouraient l’Empire à la recherche de terrains en harmonie afin d’y faire construire les palais. Ces mêmes conseillers étaient ensuite chargés de suivre le projet et de maintenir ce bon équilibre « cosmo-tellurique », notamment après les terrassements agressifs.
A notre époque où la politique urbaine consiste à construire sur les espaces jusqu’ici délaissés intuitivement par les anciens, ce qui conduit à des désordres comme on en voit aujourd’hui, un vrai travail est d’autant plus nécessaire pour corriger au mieux ces lieux.
Les conseillers Feng-Shui et géobiologue, sorte de sourciers des temps modernes, peuvent les harmoniser par l’acuponcture du sol, la mise en connexion subtile ou le redécoupage énergétique.
Les terrains ainsi rééquilibrés se reconnaissent facilement, les plantes croissent plus vite et les oiseaux comme les mésanges y sont particulièrement présents. Ces lieux redeviennent vivants, proche de terrains travaillés en biodynamie.
Heureusement, les mentalités évoluent et ces travaux d’harmonisation à l’aide du Feng Shui ou d’une géobiologie moderne sont de plus en plus reconnus, même parmi les élus. Développer une approche sensible de la qualité des lieux, entrer en résonance avec le paysage et s’intégrer harmonieusement au site, c’est la tâche de l’architecte, de l’urbaniste ou du paysagiste qui cherche à intervenir en tenant compte du « Génie du lieu ».
François Drouvin,
Géobiologue