Sommaire
- Editorial : la Tri-articulation
- Olivier PROST
- La transition en architecture
- Jean-Luc THOMAS, architecte
- Vers une société de « DEMAIN »
- Isabelle VAL DE FLOR, architecte
- Rythmes Futurs – Quelles architectures pour une autre voie face à la crise planétaire ?
- Yannick CHAMPAIN
Edito
La Tri-articulation
Les crises multiples que nous traversons (crise économique, sociale, écologique…) nous invitent à prendre le temps de la réflexion pour essayer de comprendre ce qui ne fonctionne pas dans notre société.
De nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui réclamant une société plus juste qui permette à chacun de trouver sa place par son travail dans une économie d’échange, une politique indépendante des intérêts de la finance et des multinationales, des médias et des instances culturelles libres.
Les efforts se multiplient également pour développer des villes durables et une véritable écologie qui permettent aux hommes de se reconnecter avec le vivant.
C’est cette révolution douce que cherchent à impulser les initiatives citoyennes de la transition, en recréant de nouveaux rapports entre les individus et la nature et en favorisant le lien social et des circuits économiques locaux.
De même que l’architecture peut être considérée comme un organisme vivant, la vie des sociétés peut être pensée comme un organisme avec ses différentes fonctions, qui interagissent les unes avec les autres tout en restant autonomes les unes par rapport aux autres.
C’est dans ce sens que Rudolf Steiner a développé l’idée de la «tri-articulation de l’organisme social». Dans ses mémorandums de 1917, il a jeté les bases d’une nouvelle organisation de la société qui se veut être en adéquation avec l’homme d’aujourd’hui.
Elle n’est pas une théorie politique, mais se base sur l’observation de la vie des hommes au sein de la société.
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Olivier PROST
